La loi Alur et la colocation

Ce que la Loi Alur va changer pour la colocation
La Loi Alur (loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové) introduit quatre grands changements pour la location d’appartements :
- L’encadrement
des loyers : les loyers des zones dites tendues en loi Alur seront
encadrés. Les loyers ne pourront pas être plus élevés que le montant de
référence.
- La baisse du coût des frais d’agence : les frais seront plafonnés en fonction de la tension immobilière de la zone. Les frais d’agence s’élèveront à 12 euros par m² dans les zones hyper tendues telles que Paris et sa banlieue. Quant aux zones tendues, le plafond sera de 8 euros par mois.
- Le contenu de la clause de solidarité : l’obligation de solidarité disparait dès que le colocataire s’en va. Cependant, il faut que le remplaçant soit inscrit sur le bail.
- La solidarité des garants : chaque colocataire doit préciser clairement son garant ou caution. Ce dernier sera délivré de la clause de solidarité sous les mêmes conditions que le paiement des loyers.
Un type de colocation souvent méconnue : la colocation entre seniors
Deux types de colocation entre seniors sont connues :
- Un senior, propriétaire ou locataire de son logement, propose une cohabitation avec d’autres personnes de son âge
- Plusieurs seniors s’installent ensemble dans un nouveau logement
La grande force de la colocation entre seniors réside dans la solidarité et la bonne entente des colocataires. Cette cohabitation permet de garder en mémoire certaines valeurs comme l’entraide et le soutien.
De plus, cette alternative de logement donne la possibilité aux seniors d’avoir des logements à des prix abordables et partager des frais quotidiens (courses, loyer ou encore services à la personne).
Bien sûr, pour que la bonne entente d’une colocation perdure, il est vivement conseillé d’établir un règlement interne.
Si vous êtes intéressés par le système de la colocation, consultez notre dossier sur les aides financières.