Un compagnon d’un nouveau genre en maison de retraite

Ces derniers mois, des solutions robotisées apparaissent en maison de retraite. La machine n’est pas là pour supplanter la relation avec l’homme mais pour apporter au contraire une touche d’originalité dans les démarches quotidiennes en EHPAD.
Un robot pensé pour la maison de retraite
Depuis le printemps dans le Domaine de Nazareth dans l’Aube, un nouveau compagnon vient animer les journées des résidents de l’EHPAD. Son nom ? Aloïs. Ce n’est ni un chien ni même un bambin d’une crèche voisine mais un robot fabriqué par l’université de technologie de Troyes. Il se compose d’un petit personnage motorisé qui arrive à la taille des résidents lorsqu’ils sont assis. Il est équipé au niveau du visage d’une caméra qui permet la reconnaissance des visages ainsi que celle des mouvements. Dans ces bras, toujours à disposition, une tablette tactile avec une application spécialement pensée pour les résidents de l’EHPAD. Au programme, visio-conférence avec la famille ou les proches, jeux éducatifs, histoire à lire ou exercices physiques, le choix est large.
Plus qu’un gadget, un vrai soutien
Comme on a pu l’observer ces derniers mois avec l’arrivée de différents modèles de robots en maison de retraite, la machine est un complément à la présence humaine. Elle permet aux résidents d’avoir une certaine autonomie comme par exemple pour téléphoner. C’est aussi une façon ludique de redonner le goût à certaines occupations. La technologie permet de reconnaître chaque interlocuteur, de créer un semblant de discussion. Même si personne n’est dupe quand au côté artificiel de la conversation, le robot redonne malgré tout envie d’aller faire un peu d'exercices ou de lire. Mis au point par les étudiants de l’université de Troyes, ce petit robot relativement modeste d’un point de vue technique pourrait bien devenir un complément d’animation en maison de retraite dans les années à venir. Ce ne sont pas les résidents qui ont adopté ce petit robot qui diront le contraire.